– Cette soirée est annulée
– Prochain rendez vous en poésie le samedi 17 mai à 17h à la Maison des Passages
O le souvenir acide des baisers arrachés
Les promesses mutilées au choc des mitrailleuses
Hommes étranges qui n’étiez pas des hommes
Vous saviez tous les livres, vous ne saviez pas l’amour
Et les mains qui fécondent le ventre de la terre
Les racines de nos mains profondes comme la révolte
Malgré vos chants d’orgueil au milieu des charniers
Les villages désolés l’Afrique écartelée
L’espoir vivait en nous comme une citadelle
Et des mines du Souaziland à la sueur lourde des usines d’Europe
Le printemps prendra chair sous nos pas de clarté.
David Diop